La décoration intérieure non conventionnelle du «Josef» a été réalisée également grâce à l’aide de ses amis artistes comme Alain Kupper. L’inspiration pour le «Lily’s» vient, elle, de tout ailleurs – à savoir long voyage avec son entourage à New York, Londres et Bangkok. Dans chaque ville, les voyageurs sont tombés sur des établissements asiatiques insolites: le premier avait une cuisine remarquable, le deuxième un style étonnant et le troisième une clientèle saugrenue. C’est de ces impressions et expressions qu’est né leur «Diner» panasiatique à la Langstrasse. «Cette méthode reste à ce jour un élément de notre stratégie. Nous partons à l’aventure culinaire dans le monde entier, puis nous concoctons des plats à Zurich avec les ingrédients les plus originaux», explique Stefan Tamò. Et de préciser: «Voilà pourquoi chaque établissement est incomparable et unique, un original en ville.»
Les trois piliers sacrés
Mais l’originalité ne garantit pas le succès, surtout à long terme. Nous ne sommes pas contredits: «Les principales valeurs dans la gastronomie sont la crédibilité, l’innovation et la qualité.» Selon Stefan Tamò, son équipe s’efforce chaque fois de parvenir à une sorte d’œuvre d’art totale élaborée. «Mais si ces trois piliers sacrés ne sont pas réunis, si la cuisine ne convainc pas, si le service n’est pas bon, si les idées ne percutent pas, même le meilleur concept finira par imploser.»