A comme au début
La tendance des smoothies a commencé en Europe et en Suisse au début des années 2000, parallèlement au mouvement en faveur du fitness et de la santé. Elu produit polyvalent et sain, le smoothie a très vite trouvé son chemin des blogs culinaires à la cuisine familiale. Or le concept n'est pas vraiment nouveau: dès les années 20, au temps de la prohibition, des smoothies faits maison étaient proposés dans les bars à jus américains. Le nom de cette boisson aux fruits ne s'est toutefois imposé que dans les années 80, et ce, uniquement en Amérique dans un premier temps. 40 ans plus tard, le smoothie entame définitivement sa marche victorieuse à échelle planétaire.
C comme Coca-Cola
Le smoothie a entraîné dans son sillage de nombreux gagnants, mais aussi des perdants, dont Coca-Cola, qui enregistre une nouvelle baisse de son chiffre d'affaires. Les Européens, soucieux de leur santé, sont les premiers à privilégier de plus en plus, notamment ces dernières années, les jus et thés à ce soda collant.
E comme eau
La plupart des recettes de smoothie nécessitent un liquide de base. L'eau pure en est la variante la moins calorique, mais le lait de riz, de chanvre, d'amandes ou de noix de coco sont d'autres alternatives saines. On peut aussi utiliser des jus de fruit naturels; en revanche, il vaut mieux éviter les jus industriels, car ils contiennent plus de sucre que de vitamines.
G comme goji
Il y a deux ans, personne ne connaissait la baie de goji. Et aujourd'hui, ce fruit - nom officiel «baie du lyciet commun» - est l'incarnation même du «superaliment». On entend par là des denrées alimentaires réputées revitalisantes grâce à leurs propriétés nutritives positives. La baie de goji présente une forte densité d'éléments vitaux, les graines de chia contiennent des acides gras insaturés et des protéines, et les baies d'açaï semblent antioxydantes. Tous ces «superaliments» sont des ingrédients très prisés pour les smoothies.